La Délégation Régionale des transports a récemment organisé un séminaire sur la question. L’objectif était de lutter contre les nombreux accidents qui endeuillent les familles, par le changement des comportements sur la route.
La rencontre qui s’est tenue dans la salle des conférences de la Délégation régionale des transports a permis de renforcer les capacités des partenaires sociaux, privés et publics en matière de prévention et de sécurité routière. Elle survient dans un contexte marqué par la recrudescence des accidents de la circulation d’une part, et d’autre part la nécessité de conjuguer les efforts tant des administrations publiques et privées que des membres de la société civile pour inverser la courbe.
Selon Moussa Nfendoum, le Délégué régional des Transports, le contexte de cette rencontre est marqué par la recrudescence des accidents de la circulation. Aussi a-t-il trouvé nécessaire de conjuguer les efforts des administrations publiques et privées ainsi que la société civile, afin d’inverser cette courbe. Il a relevé que les populations ne perçoivent de la sécurité routière que le contrôle routier et à la répression selon les populations. Pourtant, énumère-t-il, cette dernière est constituée de 9 domaines.
Il a ainsi cité l’organisation institutionnelle de la sécurité routière, la gestion des infrastructures routières, la maintenance de l’état technique des véhicules et des dispositifs de sécurité, la formation du conducteur, la réhabilitation et le diagnostic, la prise en charge des victimes après les accidents, la gestion des données relatives à la sécurité routière, l’application de la réglementation routière en vigueur et l’éducation et la communication pour le changement des comportements sur la sécurité routière.
Rassembler tous les acteurs
C’est justement le dernier aspect qui a motivé l’organisation du séminaire. Il s’agit, ont indiqué les organisateurs, d’amener les usagers de la route à changer des comportements sur la sécurité routière L’objectif est de permettre à la prévention routière de cesser d’être seulement la répression routière. Par ailleurs, la sécurité routière est aussi une activité multi sectorielles. Selon les organisateurs, outre le ministère des transports, elle engage d’autres administrations.
Il s’agit notamment des ministères : de l’Administration Territoriale, des Travaux Publics, du Développement Urbain et de l’Habitat, l’Enseignement secondaire, de l’Education de base, des forces des défenses et de sécurité, les Collectivités Territoriales Décentralisées ; ainsi que des acteurs de la société civile. Les participants sont repartis édifiés sur les comportements accidentogènes, et imprégnés des meilleurs pratiques à adopter pour minimiser les risques exogènes et endogènes des accidents de la circulation.
Théodore Ntetmen