Alors qu’une certaine catégorie de camerounais s’illustrent par leurs actes insensés,
d’autres font honneur à notre pays. C’est le cas du magistrat Ndjekida Jean-
Jacques.

En vue de consolider la justice camerounaise, le président Paul Biya favorise le renforcement des capacités de nos magistrats à l’étranger, sous la houlette du ministre d’Etat Laurent Esso. C’est dans ce cadre qu’une valeur sure de l’administration camerounaise, le jeune magistrat Jean-Jacques Ndjekida vient d’être brillamment admis au sein de la prestigieuse Ecole Nationale d’Administration (ENA) en France, l’institution qui forme l’élite administrative française et mondiale. À peine installé, il a été élu Délégué de sa promotion à l’ENA. Ainsi, il représente ses condisciples venus des quatre coins du monde se perfectionner dans cette grande école. Ce désormais ambassadeur factuel du Cameroun que ses collègues le présentent comme discret et réservé, n’en est pas moins un excellent meneur d’hommes, tant il fait montre d’aptitudes au leadership.

En effet, sorti de l’ENAM de Yaoundé en 2014, il en était déjà Délégué de sa promotion. Sur le terrain, il a d’abord exercé comme Substitut du procureur de la République près les tribunaux de Bafoussam dans la région de l’Ouest durant quelque six années, avant d’être affecté aux mêmes fonctions au tribunal de première instance de Nkongsamba. C’est de là qu’il a été reçu à l’ENA où il honore le Cameroun par son sens de l’engagement à servir son pays. Joint au téléphone, un de ses encadreurs ne tarit pas d’éloges. « M. Ndjekida fait montre de talent et de professionnalisme. Je le trouve très talentueux et profondément patriote. Il est franchement fougueux lorsqu’il s’agit de défendre les positions du gouvernement et de présenter les atouts du Cameroun. Avec lui, on est vraiment loin, alors très loin, des tristes images que certains de vos compatriotes présentent ici en France. J’ai noté en lui, une vraie passion de servir l’Etat… » s’enthousiasme ce confrère de France 24 chargé de la formation des stagiaires de l’ENA en communication.

La pluridisciplinarité au service du Cameroun

Il faut dire que le cursus de Jean-Jacques Ndjekida et ses condisciples d’une saison, est très laborieux car marqué par la pluridisciplinarité. En effet, ces apprenants sont immergés dans les institutions françaises et européennes au sein desquelles ils tirent le plus grand profit par la connaissance du fonctionnement de ces structures paraétatiques. « Ils sont appelés, au terme de leur formation, à mettre ses connaissances au service de leurs pays respectifs. Ainsi, ils pourront contribuer aux échanges entre leurs Etats et ces institutions qui apportent beaucoup aux pays d’Afrique et du reste du monde », nous a confié un autre enseignant. 

À cet égard, spécialisé en Droit de l’Homme et en relations internationales, notre compatriote a effectué son stage à l’Institut International des Droits de l’Homme fondation René Cassin de Strasbourg. Son parcours élogieux l’a conduit à suivre un cursus en diplomatie et affaires internationales à la très prestigieuse Université de Paris Panthéon Sorbonne. Ses encadreurs dans cette prestigieuse université l’ont d’ailleurs encouragé à s’inscrire en doctorat, tant sa détermination dans son domaine de recherche était prononcée. 

Une envergure internationale

En effet, préoccupé par la situation des détenus dans notre pays, Ndjekida s’est engagé à analyser et à formuler des solutions aux politiques publiques en matière de gestion des prisons au Cameroun. « Nous sommes au cœur de la problématique des droits de l’Homme auquel notre gouvernement s’emploie à trouver des solutions. Notamment avec la construction d’une nouvelle prison à Douala. Il peut et doit mieux faire. C’est notre rôle de l’aider à y parvenir. », nous déclaré le magistrat stagiaire. Aussi, a-t-il particulièrement axé ses travaux de recherches sur l’amélioration de l’administration pénitentiaire de notre pays. Il s’agit, nous a-t-il expliqué, d’aider le gouvernement à se rapprocher autant que ses moyens le permettent, aux recommandations des Nations-Unies sur le respect de la dignité des personnes détenues. 

La maison d’arrêt de la ville de Strasbourg lui ayant ouvert ses portes, l’étude comparative qui y a été effectuée par notre brillant compatriote, constitue un apport précieux qu’il pourra formuler au gouvernement en vue de concrétiser sa politique en matière d’humanisation de nos prisons. Par la reconnaissance de son expertise qualifiée, cet érudit du droit a été sollicité par la très réputée université de Jena en Allemagne, où il donne régulièrement des conférences sur les Droits de l’Homme. En outre, ses analyses éclairées de la scène internationale, lui ont valu d’être adopté au sein du puissant réseaux de l’association des parlementaires européens dans le contexte de la crise ukrainienne et de l’insécurité internationale.

Michel Mombio

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