Il a manipulé les autorités et fait embastiller des membres de la famille royale. Sous de motifs mensongers. Le village est en ébullition.

Décidément, pour écarter certains princes, le Fô Moumbé est prêt à tout. Même aux plus gros mensonges, aux scandaleuses violations de la loi et aux plus abjectes ignominies. La nouvelle a fait le tour de la Toile, indiquant qu’il avait échappé à la mort. Ces mystifications visaient à justifier l’incarcération de veuve Fotso née Djoukouo Lucienne (plus de 70 ans), Mlle Magunté Fotso Valérie et Kankeu Fotso William. En effet, le jeudi 15 avril, ces trois membres de la famille royale ont été arrêtés et enfermés par des éléments de la Brigade territoriale de Kongso-Bamoungoum. 

Dans une correspondance au Procureur général près la Cour d’Appel de l’Ouest, leur avocat Me Bitond Martin explique que tout est parti du litige et des revendications successoraux entre les princes et Moumbé Fotso. Celui-ci, « profitant de sa situation sociale privilégiée de Chef supérieur Bamoungoum, a débarqué avec le commandant de brigade et quelques gendarmes à la concession familiale de leur feu père située à environ 12 km de sa chefferie, au lieu dit Casablanca om logeaient ses deux frères et sœurs détenus… » Selon le même avocat, le chef Moumbé reproche çà ses frères d’avoir cassé la porte de l’appartement privé de leur père.

L’arme du mensonge

Il n’en est rien en vérité. Aux dires du défenseur, obéissant aux ordres de leur aîné Kengne Fotso Serge, ses clients avaient accepté de nettoyer le local du gardien de cette vaste concession décédé. Ainsi, le 11 avril ils « l’ont débarrassé de vieux journaux et des vieux habits dudit vigile disparu pour le brûler au milieu de la cour. Entre temps ils ont entrepris l’aménagement dudit local en y mettant la peinture et les carreaux dont les restes sont visibles sur place. » Apprenant cela, Moumbé débarqua pour arrêter manu militari ses parents.

L’avocat rappelle que « Sieur Moumbé Fotso en est à son deuxième scandale procédural depuis l’ouverture de cette succession à problème et au même lieu om il s’était servi de ses notables pour expulser de force ses frères cohéritiers, et cela a fait l’objet d’une enquête préliminaire à grand renfort de publicité à travers les médias écrits et audio visuels » L’inertie de la justice conforté le Fô dans sa toute puissance et à mentir. Après enquête, « La preuve a été faite que ces habits et autres vieilles affaires ont été brûlés ailleurs, filmés et présentés comme ayant été brûlés à Casabalanca. », nous a affirmé Mme Bitond. Il ajoute que c’est plusieurs jours après ces faits que Moumbé a déposé une plainte en bonne et due forme !

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